lunes, 21 de abril de 2014

Les Plaideurs (1669)


RÉSUMÉ

Acte I

Dans «une ville de Basse-Normandie», Petit Jean, le portier du juge Perrin Dandin, indique qu’il doit veiller sur son maître, qui est atteint de la singulière manie de juger à tort et à travers sans discontinuer, poussant jusqu'au délire sa passion pour les procès. Son fils, le jeune Léandre, bien peiné de cette folie, essaie par tous les moyens de le rendre à la raison. Assisté par le secrétaire, l'lntimé, et par le portier, dont le dévouement lui est tout acquis, il veut l'empêcher de se rendre au Palais, l’assigne même à résidence. Le vieux maniaque essaie, mais en vain, de déjouer la garde du domestique en sautant par la fenêtre. D’autre part, toujours avec l’aide de l’Intimé, Léandre ourdit un stratagème pour entrer en communication avec Isabelle, pour laquelle il nourrit un tendre sentiment, mais que séquestre son père, le bourgeois Chicanneau, qui a en effet l’esprit de «chicane». Léandre  veut demander la main de la jeune fille, mais craint d'être rebuté par ce plaideur endurci, qui n'entend fréquenter que des gens de justice. Cependant, l'lntimé lui promet de leurrer Chicanneau, qui s’est, entre temps, pris de querelle avec une grande dame, Yolande Cudasne, «comtesse de Pimbesche, Orbesche et autres lieux», elle aussi entichée de procès qu'elle accumule à plaisir, ne voulant les terminer que le plus tard possible. Tous deux, pour obtenir audience, assiègent la maison où Dandin est retenu par ses gardes du corps. Ils se confient mutuellement leurs griefs contre la justice, mais finissent par tourner l’un contre l’autre leur humeur chicanière, échangent des mots un peu vifs, et se prennent de querelle.

  Acte II

Comme on ne peut entrer chez Chicanneau sans être homme de loi, l’Intimé se déguise en huissier, et, sous prétexte de lui remettre une sommation, glisse à Isabelle un billet de Léandre. Chicanneau survenant, il lui remet la sommation qui est au nom de la comtesse. Léandre se présente, déguisé en commissaire, et impose un interrogatoire en règle, que Chicanneau croit justifié par ses démêlés avec la comtesse. À son issue, les deux complices lui font signer un procès-verbal qui, prétendument, règle cette affaire. Mais c’est en fait une promesse de mariage en bonne et due forme. Dandin, qui a déjoué la surveillance de son garde, comme une marionnette apparaît et disparaît à plusieurs endroits de la maison ; ainsi, enfermé dans le grenier, il passe la tête par la lucarne pour entendre les deux plaideurs, Chicanneau et la comtesse, venus lui exposer leur différend ; mis à la cave, il se montre au soupirail pour reprendre le cours de I'affaire. On réussit à se débarrasser de la comtesse en la poussant à bout, et à retenir dans la maison Chicanneau et Dandin. Léandre, lassé par l’inépuisable lubie de son père, lui propose d’y rendre justice, d’y juger sa famille et ses domestiques. Le vieillard oppose d’abord quelque résistance, mais consent quand on lui rapporte un cas pendable qui le décide tout à fait : Citron, son chien, vient de dévorer un «chapon». Il n'y tient plus : il siège à son tribunal, et nomme aussitôt Petit Jean «demandeur», et I'lntimé, «défendeur».

Acte III


Léandre, ayant promis à Chicanneau qu'on lui rendra justice ainsi qu'à sa fille, rassuré, il va la chercher. Pendant ce temps-là, chez Dandin, se déroule le procès burlesque du chien Citron. Petit Jean est aidé par le souffleur, mais s'embrouille dans sa harangue, tandis que I'lntimé s'aventure dans un plaidoyer des plus emphatiques : après avoir invoqué I'autorité d'Aristote, avoir fait moult citations érudites qui n'ont évidemment aucun rapport avec le sujet, avoir parodié certains mots célèbres, il évoque I'affaire en un crescendo fort pathétique, et dans un jargon parfaitement imité de celui du Palais ; puis il annonce ses conclusions, mais se lance encore dans une tirade que le malheureux juge essaie d'enrayer, avant de s'endormir. Dans une admirable péroraison, I'Intimé en appelle à la pitié du juge à l’égard des chiots. Dandin se réveille, et condamne le chien Citron aux galères. Léandre présente alors à son père la promesse de mariage avec sa fille qu’il a fait signer à Chicanneau. Dandin donne son arrêt : le document est valide, et le mariage aura lieu ! Et, le juge étant alors incliné à I'indulgence, Citron est gracié.


domingo, 13 de abril de 2014

Bérénice (1670).


Personnages.

Titus: empereur de Rome
Bérénice: reine de Palestine
Antiochus: roi de Commagène
Paulin: confident de Titus
Arsace: confident d'Antiochus
Phénice: confidente de Bérénice
Rutile Romain
Suite de Titus


L'histoire :

L'histoire se déroule à Rome. Titus, qui vient d'être nommé empereur, a, croit-on, pour intention d'épouser contre les habitudes la reine de Palestine, Bérénice.Dans le même temps, Antiochus, roi de Comagène, qui sait que son amour pour Bérénice est sans espoir, a pour intention de quitter Rome.Finalement, pour obéir au Sénat romain, Titus décide d'abandonner Bérénice, malgré son profond amour.

Pour annoncer la nouvelle à la reine de Palestine, il envoie Antiochus, qui s'acquitte de cette mission à contrecoeur.Mais l'affrontement entre Titus et Bérénice aura bien lieu: dans une scène très émouvante, sans doute la plus belle de la pièce, la reine de Palestine accable l'empereur de reproches et parle même de se donner la mort.

Finalement, Bérénice se résout à vivre loin de Titus ("Je l'aime, je le fuis. Il m'aime, il me quitte"), et les trois protagonistes se quittent, espérant ainsi "servir d'exemple à l'univers".

sábado, 12 de abril de 2014

Andromaque de Racine.





Les personnages:

Andromaque: veuve d'Hector, captive de Pyrrhus, mère d'Astyanax,  princesse troyenne : Mademoiselle Du Parc.

Pyrrhus:fils d'Achille, roi d'Épire : Floridor.

Oreste: fils d’Agamemnon : Montfleury (qui avait à l'époque plus de   60 ans).

Hermione: fille d'Hélène, fiancée à Pyrrhus : Mademoiselle des   Œillets.

Pylade:ami et confident d’Oreste.

Cléone: confidente d'Hermione.

Céphise: confidente d’Andromaque et amie de Pylade.

Phœnix: gouverneur d'Achille, puis de Pyrrhus. 


Résumé:


Après la prise de Troie, Andromaque, veuve d’Hector, et son fils Astyanax sont échus en partage à Pyrrhus, roi d’Épire. Celui-ci, déjà fiancé avec Hermione, fille de Ménélas, diffère de jour en jour son mariage parce qu’il est épris de sa captive. Mais Pyrrhus n’a pas compté avec la haine des Grecs contre la race d’Hector. Irrités d’apprendre que le roi d’Épire songe à épouser Andromaque, ils envoient Oreste auprès de lui pour le sommer de leur livrer le jeune Astyanax qu’Andromaque a dérobé à la mort en lui substituant un autre enfant. Oreste, qui aime Hermione malgré les dédains dont elle a payé son amour, a accepté cette mission dans l’espoir de vaincre sa résistance. Pyrrhus refuse d’accéder à la demande des Grecs mais, irrité du refus qu’Andromaque oppose à ses vœux pour rester fidèle au souvenir de son époux, il la menace de livrer Astyanax à ses mortels ennemis. C’est en vain que la veuve d’Hector le supplie en pleurant en faveur de son fils et lui reproche sa cruelle rigueur. Pyrrhus reste inflexible. Andromaque se dévouera donc, mais pour rester fidèle à la mémoire d’Hector, elle est décidée à mourir après la cérémonie nuptiale. À la nouvelle du mariage de Pyrrhus avec sa captive, la fureur d’Hermione ne connait plus de bornes. Elle ordonne à Oreste d’immoler Pyrrhus devant l’autel et lui promet de l’épouser à ce prix. Oreste y consent et assassine Pyrrhus ; mais à peine Hermione a-t-elle appris la consommation du crime, qu’épouvantée, elle repousse le meurtrier avec horreur, l’accable de malédictions et court se tuer sur le cadavre de celui qu’elle aimait. Oreste éperdu, se sent en proie à son tour à toutes les furies vengeresses.

Cette tragédie est le plus touchant modèle de tendresse maternelle et de piété conjugale. Son succès rappela celui du Cid par l’exagération des éloges comme par la violence des critiques ; c’est de toutes les tragédies de Racine celle qui produit le plus d’effet au théâtre par l’énergie et la vérité des passions et une continuelle alternative de crainte et d’espérance, de terreur et de pitié. Le caractère élevé, calme d’Andromaque forme un heureux contraste avec les passions violentes dont elle est entourée. Le rôle de Pyrrhus fut vivement attaqué à cause de ses emportements.

viernes, 11 de abril de 2014

Phèdre (1677).


Les personnages 

  • Thésée : roi d'Athènes et père d'Hippolyte. 
  • Phèdre : femme de Thésée. 
  • Hippolyte : fils de Thésée et d'Antiope, reine des Amazones, amant d'Aricie. 
  • Aricie : princesse de sang royal d'Athènes. 
  • Théramène: gouverneur d'Hippolyte. 
  • None : nourrice et confidente de Phèdre. 
  • Ismène : confidente d'Aricie.



Le roi Thésée est absent depuis longtemps, parti pour un voyage aux Enfers. Son fils Hippolyte aime secrètement Aricie, captive et ennemie de Thésée. La reine Phèdre, qui se laisse mourir, avoue à sa nourrice, Œnone, qu'elle éprouve une passion incestueuse pour son beau-fils, Hippolyte. L'annonce de la mort de Thésée provoque une crise politique et laisse espérer aux héros la possibilité de réaliser leurs désirs amoureux : ils s'en ouvrent les uns aux autres. C'est alors que Thésée réapparaît. Pour sauver Phèdre du déshonneur, Œnone accuse Hippolyte d'avoir voulu séduire la reine. Aveuglé de colère, Thésée demande à Neptune d'exaucer la malédiction fatale qu'il lance contre son fils. Hippolyte ayant essayé de se défendre par l'aveu de son amour pour Aricie, Phèdre découvre, après les tourments de l'amour, ceux de la jalousie : elle ne disculpe pas le jeune homme qui meurt, déchiqueté par un monstre jailli de la mer. Elle se suicide alors confessant sa faute à Thésée.

Phèdre de Jean RACINE: Version PDF